Paris a couru, Paris a vibré ! Entre un record historique de participation, des performances exceptionnelles et des récits humains poignants, cette 48e édition du Marathon de Paris s’impose comme un cru d’exception.
Photos : Ville de Paris/Schneiderelectric/ASO/Kbsp/DR
Une course qui bat tous les records
Le Marathon de Paris 2025 n’a jamais rassemblé autant de coureurs. 56 950 participants ont pris le départ sous un ciel clément, faisant de cette édition la plus fréquentée de l’histoire. Les chiffres publiés par ASO, l’organisateur, traduisent l’engouement grandissant pour cette épreuve mythique : 51% des coureurs étaient des novices, bouclant leur premier marathon. 31% des participants étaient des femmes, une progression notable par ba rapport à 2024 (28%). 33% des coureurs venaient de l’étranger, preuve que l’épreuve parisienne continue d’attirer l’élite et les amateurs du monde entier. L’âge moyen des marathoniens était de 37 ans et 4 mois, confirmant que cet événement s’adresse à tous, sans distinction d’expérience ou de génération.
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Benard Biwott, coup de jeune et une ascension fulgurante
Il y a un an, Benard Biwott faisait parler de lui en remportant son premier marathon à Francfort. Ce dimanche, il a confirmé qu’il était bien le nouveau prodige du marathon mondial. Dans un peloton encore compact à mi-course, Bernard Biwott a choisi d’accélérer au 33e kilomètre, laissant ses concurrents derrière lui. Il franchit la ligne en 2 h 5 min 24 s, améliorant son record personnel et décrochant son deuxième succès sur la distance. « Je sentais que j’étais bien, que mes jambes répondaient. Quand j’ai attaqué, j’ai compris que c’était le moment, » confiait-il après la course. Les coureurs djiboutien Ibrahim Hassan (2 h 6 min 13 s) et kényan Sila Kiptoo (2 h 6 min 21 s) complètent le podium après une lutte acharnée.
Finish haletant chez les femmes
La course féminine a offert un suspense à couper le souffle. Comme à Dubaï, Bedatu Hirpa et Dera Dida se sont livrées un duel intense. Cette fois encore, la coureuse éthiopienne a eu le dernier mot, franchissant la ligne en 2 h 20 min 45 , seulement quatre secondes devant Dida. « Dera était très forte, j’ai cru qu’elle allait me doubler, mais j’ai puisé dans mes dernières ressources », expliquait la lauréate du jour . La coureuse kényane Angela Tanui (2 h 21 min 7 s) décroche la troisième place, confirmant qu’elle fait désormais partie des meilleures marathoniennes du circuit.
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Sebastian Penin : l’histoire d’un coureur anonyme
Si l’élite a brillé, le marathon appartient aussi à des milliers de coureurs anonymes, chacun avec son propre combat. Parmi eux, Sebastian Penin, qui boucle son épreuve en 2 h 54 min 57 s : « Les premiers kilomètres passent vite, on est porté par l’ambiance. Mais après le 30e kilomètre, c’est une autre histoire : c’est là que tout se joue. Heureusement, j’avais des pacers, sinon je n’aurais pas tenu », confie-t-il, visiblement ému après son arrivée. « C’est une bataille mentale, chaque foulée est un défi. Mais l’émotion de franchir la ligne, c’est indescriptible. C’est des mois d’entraînement, de doutes, et à la fin, une immense satisfaction. » Comme lui, des milliers de coureurs ont affronté les pavés parisiens, leurs propres limites, et sont allés chercher une victoire personnelle.
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Julien Casoli, indétrônable en handisport
Chez les athlètes en fauteuil roulant, Julien Casoli a une nouvelle fois dominé l’épreuve. 1 h 33 min 3 s pour décrocher une sixième victoire à 42 ans devançant son tout jeune compatriote Thibault Daurat au sprint. Une performance qui confirme son statut de référence sur la discipline.
Un marathon légendaire, une ville en effervescence
Paris a une nouvelle fois offert un décor majestueux aux coureurs. Des Champs-Élysées aux quais de Seine, du Bois de Vincennes au Bois de Boulogne, chaque coureur a pu ressentir a magie du marathon au cœur de la capitale. Avec une participation record, une ambiance euphorique, et des performances mémorables, le Marathon de Paris 2025 entre un peu plus dans l’histoire. Que l’on soit élite, amateur ou simple spectateur, chacun a vécu sa propre épopée sur ces 42,195 kilomètres. L’édition 2026 est déjà dans toutes les têtes : qui viendra écrire son nom dans la légende du marathon parisien ?
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