Le PSG triomphe dans l’antre des Gunners, à l’Emirates Stadium, en demi-finale aller de la Ligue des Champions. Une prestation héroïque qui fait rêver les supporters parisiens.
Le réveil d’un géant blessé
Ce mercredi soir, sous les projecteurs vibrants de l’Emirates Stadium, le Paris Saint-Germain est revenu là où tout avait commencé. Le 1er octobre 2024, Arsenal, maître des lieux, infligeait un cruel 2-0 à des parisiens encore fragiles. Mais cette fois, c’est un PSG méconnaissable qui faisait son entrée : un collectif soudé, transcendé par Luis Enrique et animé par l’éclat de joueurs comme Ousmane Dembélé, Khvicha Kvaratskhelia, et Désiré Doué. Déterminés, les joueurs parisiens semblaient prêts à écrire un nouveau chapitre de leur histoire.





Photos : Arsenal/PSG/DR
L’éclair Ousmane Dembélé dans la nuit londonienne
Dès les premières minutes, le PSG imposait son tempo. Une agressivité dans le pressing, une maîtrise du ballon, et surtout un instinct de tueur. Ousmane Dembélé, trouvait la faille dès la 4e minute, grâce à une combinaison parfaite avec Khvicha Kvaratskhelia. Son tir croisé, à ras du poteau, ouvrait le score et donnait le ton (0-1). Paris, galvanisé, multipliait les occasions. Marquinhos voyait sa tête frôler le cadre, tandis que David Raya, gardien des Gunners, sauvait son équipe sur les tentatives de Desiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia. Plus tard, Slavko Vincic, arbitre de la rencontre, a choisi de ne pas accorder de penalty au club parisien. L’action controversée survenait à la seizième minute, lorsque le meneur de jeu georgien, en pleine incursion dans la surface de réparation des Gunners, était retenu par le bras par Jurrien Timber. Une décision qui continue de faire débat.




Photos : Arsenal/PSG/DR
Un PSG sous pression mais inflexible
La riposte anglaise ne s’est pas faite attendre. Arsenal, guidé par un Declan Rice impérial au milieu, commençait à percer les lignes défensives parisiennes. Gianluigi Donnarumma, dernier rempart du PSG, réalisait des arrêts décisifs, notamment devant Martín Merino et Gabriel Martinelli. La seconde période s’intensifiait encore : Declan Rice lançait Leandro Trossard dans une course effrénée, mais le portier parisien répondait présent. La tension montait au fil des minutes, transformant le match en un véritable duel de nerfs.
Des héros en sortie de banc
Luis Enrique misait sur ses remplaçants pour maintenir l’équilibre. Gonçalo Ramos, à peine entré en jeu, offrait une balle de but lumineuse à Bradley Barcola. Son propre tir, plein d’audace, venait heurter la barre transversale, manquant de peu le break (85e). Arsenal lançait ses dernières forces dans la bataille, mais Paris résistait. Les joueurs parisiens, soudés comme jamais, préservaient leur précieux avantage jusqu’au coup de sifflet final.





Cap sur le Parc des Princes
Avec cette victoire à l’extérieur, le PSG entrevoit la finale. Mais le chemin est encore semé d’embûches. Dans une semaine, au Parc des Princes, il faudra sceller l’exploit face à des Gunners qui n’ont pas dit leur dernier mot. Les supporters parisiens sont déjà prêts à donner de la voix.








Photos : Arsenal/PSG/DR