Paris a résisté à la tempête et s’est arraché pour décrocher son billet pour Munich. Une nuit où le destin a enfin souri aux parisiens.




Photos : UEFA/PSG/Arsenal/DR
Le Parc des Princes en fusion, une pression énorme
Ce soir-là, le PSG n’avait pas le droit à l’erreur. Après son succès étriqué à Londres (1-0), l’histoire l’attendait au tournant. Trop souvent victime de ses propres démons en Ligue des Champions, Paris devait montrer qu’il avait appris de ses échecs passés. Dès l’entame, Arsenal imposait une intensité infernale. Boostés par le retour de Thomas Partey, les gunners dictaient leur loi au milieu de terrain. En l’espace de quelques minutes, Gianluigi Donnarumma s’employait à plusieurs reprises : d’abord devant Gabriel Martinelli (4e), puis sur une frappe vicieuse de Martin Odegaard (8e). Paris étouffait, sans solution.







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Fabian Ruiz sonne la révolte
Après avoir subi un premier quart d’heure cauchemardesque, Paris retrouvait enfin du souffle. Désiré Doué menait une contre-attaque éclaire, décalant Khvicha Kvaratskhelia, dont la frappe venait heurter le poteau (17e). Les parisiens reprenaient confiance. C’est finalement un coup de pied arrêté qui débloquait la situation. Sur un coup franc de Vitinha mal repoussé par Thomas Partey, Fabian Ruiz surgissait et décochait une frappe limpide du gauche (1-0, 27e). Contre toute attente, Paris prenait l’avantage et pouvait désormais exploiter les espaces laissés par Arsenal.
Penalty raté, le coup de grâce signé Achraf Hakimi
Dès la reprise, Arsenal repartait à l’assaut. Gianluigi Donnarumma, impérial, empêchait l’égalisation (64e). Puis, un tournant : la VAR accordait un penalty aux parisiens, pour une faite de main. Vitinha s’élançait trop faiblement et David Raya sortait l’arrêt parfait (69e).






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La tension montait… jusqu’à un éclair de génie
Khvicha Kvaratskhelia déboulait sur la gauche et servait Ousmane Dembélé, entré quelques instants plus tôt. Mais c’est Achraf Hakimi qui surgissait, envoyant une frappe enroulée imparable (2-0, 72e). Le Parc des Princes exultait.
Bukayo Saka relance le suspense, Paris tient bon
Le PSG pensait avoir fait le plus dur, mais Arsenal n’avait pas dit son dernier mot. Sur un duel disputé, Marquinhos se faisait bousculer par Leandro Trossard, permettant à Bukayo Saka de réduire l’écart (2-1, 76e). Les dix dernières minutes devenaient irrespirables. Bukayo Saka manquait de peu l’égalisation (80e), Arsenal poussait jusqu’au bout… mais Paris résistait.








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Arsenal rate son « Paris »pour Munich
Le PSG l’a fait. Après tant d’échecs, tant de désillusions, Paris jouera enfin une finale de Ligue des Champions. Le 31 mai, à Munich, l’Inter de Milan sera le dernier obstacle avant la gloire éternelle. Cette fois, Paris ne veut plus laisser passer sa chance.







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