Entre la frénésie d’un concept-store inédit et une performance XXL devant 97 000 fans, l’ovni marseillais a gravé son empreinte dans l’histoire de la scène urbaine française.
Un coup d’éclat avant l’événement de l’année



Photos : Stade de France/Kbsp/Jul/DR
Paris, près de la gare Saint-Lazare. Quelques jours avant son concert historique au Stade de France, Jul crée l’effervescence en dévoilant une boutique éphémère inédite. Du 25 avril, jour de la sortie de son nouvel album, à la veille de son grand show, le pop-up store signé « D’Or & de Platine » a attiré une foule en quête de pièces exclusives. Vêtements à son effigie, ambiance fidèle à l’univers marseillais : tout était conçu pour plonger les fans dans l’énergie unique de l’artiste. Ce coup marketing audacieux, loin d’être anodin, pose les bases de l’événement monumental qui s’est déroulé le lendemain. Une montée en puissance parfaitement orchestrée.




Photos : Stade de France/Kbsp/Jul/DR
Un super-héros urbain sous les projecteurs
Samedi soir, la nuit tombe sur Saint-Denis. Dans les gradins, 97 000 spectateurs vibrent d’impatience. À 21 heures, il descend du plafond, suspendu comme un super-héros des temps modernes, ses mains dessinant le signe iconique de sa carrière. Une entrée théâtrale sur « Capata », rendant hommage à ses racines corses, avant de poser pied sur une scène gigantesque à l’effigie de « D’Or & de Platine ». Simplicité légendaire, claquettes-chaussettes, casquette et lunettes teintées : Jul reste fidèle à lui-même, et c’est précisément ce qu’adore son public. L’ovation est immédiate, le voyage musical peut démarrer.




Photos : Stade de France/Kbsp/Jul/DR
Du marketing au phénomène scénique
« Wesh Alors », « JCVD », « Tchikita », « Asalto ». Pendant deux heures et demie, Jul revisite son incroyable répertoire, ses refrains repris en chœur par une foule déchaînée. Mais au-delà de l’énergie, l’artiste prend le temps de ralentir, de parler. « Truc de fou, la vérité, merci à tous ! », lance-t-il, ému, entre deux morceaux. Loin des martifices, c’est cette sincérité brute, cette proximité avec ses fans, qui l’élève au rang de figure emblématique. Côté performances, des invités comme Dystinct, Naza, PLK ou encore Jimmy Sax enrichissent l’expérience, tandis que des danseurs, cascadeurs en moto et vélos viennent ajouter du relief visuel. Le moment le plus poignant reste la balançoire suspendue pour « Sous la lune », hommage au jeune Mathys, l’un de ses fans récemment disparu. Une scène baignée d’émotions.





Photos : Stade de France/Kbsp/Jul/DR
Clap de fin triomphal
Alors que la soirée touche à sa fin, « J’oublie tout » emplit l’arène comme une déclaration collective. Les voix s’élèvent, les émotions culminent, et le ciel explose en une cascade de feux d’artifice. La boucle est bouclée : du lancement d’un concept-store à Saint-Lazare à l’apothéose du Stade de France, Jul prouve qu’il est bien plus qu’un rappeur. Il est un phénomène culturel, une voix générationnelle.








Photos : Stade de France/Kbsp/Jul/DR