Samedi soir, l’enfant du Val-d’Oise a transformé le Stade de France de Saint-Denis en une gigantesque boîte de nuit à ciel ouvert. Plus de 80 000 personnes ont vibré au son de ses hits et de ceux de ses invités prestigieux, dans un show XXL marqué par des instants cultes.




Photos : Stade de France/KBSP/ DR
Du RER B aux projecteurs : une arrivée inattendue
Le premier frisson de la soirée s’est joué bien avant les premières notes. Fidèle à son identité francilienne, DJ Snake a choisi un moyen d’arrivée pour le moins original : le RER B. Une scène improbable pour les fans qui, en route pour le Stade de France, ont découvert qu’ils partageaient leur trajet avec l’artiste lui-même. Sur les réseaux sociaux, l’anecdote a déclenché une vague de réactions amusées. Mais cette entrée en matière ne faisait que poser le décor d’une soirée exceptionnelle.




Photos : Stade de France/KBSP/ DR
Show monumental et des invités de prestige
À peine débarqué sur la scène, l’artiste lance son “Disco Maghreb”, hommage vibrant au raï algérien qui fait exploser la fosse. Mais DJ Snake ne compte pas briller seul : Rim’K, figure emblématique du rap français, le rejoint pour interpréter le légendaire “Tonton du bled”, réveillant une vague de nostalgie et d’énergie brute. Autre moment inattendu : si elle n’était pas présente physiquement, Céline Dion a pourtant résonné dans l’arène avec son iconique “Pour que tu m’aimes encore”, portée par une synchronisation parfaite avec les lumières et la clameur du public. Plus tard, c’est Kool Shen, du mythique groupe NTM, qui débarque pour enflammer le Stade avec “Seine-Saint-Denis Style”, rendant hommage aux racines de DJ Snake, né à quelques minutes de là.




Photos : Stade de France/KBSP/ DR
Une communion électrique entre DJ Snake et son public
Sur scène, l’artiste ne se contente pas d’appuyer sur “play”. Chaque moment est pensé comme une décharge d’adrénaline collective. En témoigne le fameux “mur de la mort”, rituel incontournable de ses concerts où le public se divise en deux et se percute avec une intensité euphorique au signal donné. Mais derrière les basses et les lumières flamboyantes, une émotion sincère perce. ”On part d’en bas et on se retrouve au Stade de France. Ce soir, on a fait l’histoire ensemble”, confie-t-il, la voix vibrante, devant une foule qui scande son nom.
L’after-party : une célébration sans fin
Après deux heures de pure folie sonore, la nuit ne s’est pas arrêtée là. Direction ’Accor Arena, où une after-party prolongée a permis aux chanceux d’étirer encore un peu cette expérience inoubliable. Samedi soir, DJ Snake n’a pas seulement offert un concert, il a façonné un instant culturel qui restera gravé dans l’histoire du Stade de France. Une démonstration de puissance et de passion qui prouve, une fois de plus, que la musique est bien plus qu’un simple son : c’est une onde qui rassemble, qui transcende, et qui marque une génération.














Photos : Stade de France/KBSP/ DR